| Titre: Le commandant Edmond Émile VERLET-HANUS (1874-1914) |
| Ecrit par: Jean-Marie Thiébaud |
Le commandant Edmond Émile VERLET-HANUS (1874-1914) par le docteur Jean-Marie Thiébaud Edmond Émile VERLET-HANUS, né à Toul (Meurthe-et-Moselle) le 21 mai 1874, s'est d'abord illustré au Sahara et au Maroc comme l'a rappelé le général Henri Simon dans son ouvrage, « Un officier d'Afrique – Le commandant Verlet-Hanus, Mission saharienne – Pacification marocaine (1898-1912). Lettres et souvenirs inédits » (Paris, Peyronnet, éditeurs-imprimeurs, 1930, in-12, 260 p. et portrait). L'année suivante, le général Simon publiera « Notre politique berbère, rapport de mission du général H. Mission » (Paris, Nogues Papers). Le 22 juillet 1909, alors qu'il était capitaine d'infanterie du service des renseignements de la Chaouia, il reçut du ministre de la Guerre une lettre de félicitation « pour l'activité remarquable qu'il a déployée dans l'organisation de la mission attachée à la méhalla du Haouz (Casablanca) et pour le tact et l'énergie dont il a fait preuve ». Cette lettre a été publiée dans le « Journal militaire officiel », 1909, p. 5). De retour en France, chevalier de la Légion d'Honneur, il commanda, avec le grade de chef de bataillon, le 13e bataillon de chasseurs alpins, à la tête duquel il fut mortellement blessé en août 1914 par un éclat d'obus lors de l'attaque du col de Mandray, sur une crête des Vosges. Il mourut à l'hôpital de Gérardmer (Vosges) le 29 août 1914. On a donné son nom à une caserne de Chambéry (Savoie), le quartier Verlet-Hanus, à une rue du 3e arrondissement de Lyon1 (ville où il a résidé) et à une rue du quartier du Guéliz à Marrakech. Cette dernière a été rebaptisée avenue Mohamed-el-Beqal suite à l'indépendance du Maroc (1956). Un monument placé au col de Mandray rappelle aussi sa mémoire. 1 De la rue de Créqui à la rue Garibaldi. |